Esprit du projet
On a retrouvé un message laissé d’un adulte à son jeune en partance…
"Comptes sur moi. Souviens-toi de ton avenir". Un adulte encourage un jeune en partance.
"Ne lâche pas sur ton désir. Je te regarde » Un message à un jeune qui s'apprête à partir, peut-être pour une nouvelle aventure, un voyage, ou une étape importante de sa vie. Un conseil, une bénédiction, ou simplement des mots d'encouragement. Pour devenir. Démarrer sa vie en son propre nom.
"Comptes sur moi" : L'adulte exprime son soutien inconditionnel, assurant au jeune qu'il peut se reposer sur lui en cas de besoin.
"Souviens-toi de ton avenir" : Une invitation à garder en tête ses rêves et ses ambitions, à ne pas perdre de vue ses objectifs personnels et professionnels.
"Ne lâche pas sur ton désir" : Un encouragement à persévérer, à ne pas abandonner ses passions et ses aspirations malgré les obstacles.
"Je te regarde" : L'adulte indique qu'il suivra les progrès et les succès du jeune, montrant ainsi son intérêt et son implication dans son parcours.
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Un Projet interculturel
En s’appuyant sur le Conte de La Tortue et les Deux Canards, conte partagé par nos deux cultures, arabe et française, nous avons collaboré au projet interculturel de l’association AFOULKI présente en Haut Gironde et au Maroc.
La mission locale de Blaye a soutenu cet échange en soutenant un groupe de 10 jeunes haut-girondins.
Aussi, nous avons renouvelé une collaboration avec Emilie Baudrais, grande artiste mosaïste, avec laquelle nous avions collaboré pour la réalisation de la mosaïque L’Arbre De Vie, projet avec les résidents des EPHAD de Bourg sur Gironde et Paul Ardouin de Blaye.
L’arbre de Vie au centre de la mosaïque inspirée des enluminures arabes des contes de Kalila et Dimna, produit un effet des plus saisissants. Une œuvre d’une grande beauté resplendit désormais rue de La Gaîté, à Plassac.
Cette œuvre clame la joie du Vivre Ensemble où d’une rive à l’autre, nous buvons de la même eau, que l’expression des saveurs est une affaire de traduction, c’est-à-dire d’écoute, de respect de la dignité de l’autre, de la vive attention apportée à la beauté du monde.
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Ateliers et réalisations du groupe interculturel
Mosaïque de Kalîla et Dimna qui s'ajoute à celle de l’Arbre de Vie, sous la direction d’Emilie Baudrais.
Atelier théâtre dans la langue de l’autre dirigé par Brenda Simon
Atelier théâtre d’image et échanges de paroles mené par Christian Rousseau
Atelier cartes postales numériques mené par Louise Rousseau
Atelier chant avec Nawras Ibrahim, oudiste.
Vidéos de deux fables sur les enluminures de Louise Rousseau
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Petite forme spectaculaire / sortie de travail a été présenté pour le public de AFOULKI le jeudi 24 juillet aux Espaces Saquary, à Plassac
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Une soirée finale a lieu lors du festival TRACE à la citadelle de Blaye, le 22 août 2025.
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Une tortue volante ça existe. Pour ceux qui y croient.
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La Tortue et les Deux Canards
Ce conte valorise le souci de l’autre et l’amitié. S’il est de tradition de penser que les voyages forment la jeunesse, ils peuvent également stimuler la créativité, développer l'ouverture d'esprit et la curiosité intellectuelle. Ainsi, les jeunes voyageurs sont valorisés par l’expérience du voyage ; un moyen d’acquérir des connaissances et de développer des compétences. La Tortue D’Ibn Al Muqqafa est une migrante qui trouve, grâce à ses deux amis, des canards bien avisés, le moyen de quitter une terre aride. Ces deux mêmes amis dans le texte de Jean De La Fontaine, l’emportent pour satisfaire un désir de découvrir le monde. Si ces deux contes ont une origine commune dans le Pañchatantra, texte indien du 3ème siècle avant J.C., ce sont dans toutes les versions à travers le monde une leçon sur des valeurs de solidarité.
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La Tortue prend son risque, elle voyagera en mordant un bâton. Devrait-elle se taire devant les gens de peu de foi qui ne peuvent imaginer une tortue volée ? Faut-il se taire face aux médisants ? La Vie ne vaut-elle pas d’être vécue à cultiver l’amitié et à découvrir le monde ?
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Et vous qu’auriez-vous fait ? Seriez-vous restés chez vous, à croupir dans la peur des oiseaux, la peur de l’air pur du ciel, la peur des paysages changeants ? Seriez-vous restés à voir votre famille mourir de faim et de soif ? Ou bien, nous l’espérons, n’auriez-vous pris votre envol mordant le bâton ? Curieuse tortue, pour qui l’autre rive est désirable. Sur chacune des rives nous partageons la même eau, avec joie.